10 idées de punition BDSM en tant que Domina sur son soumis
Dans le cadre d'une relation BDSM, les punitions permettent d'établir des règles, des limites et de discipliner la personne soumise. Elles renforcent la dynamique de pouvoir et elles doivent toujours être basées sur le consentement, la sécurité et le respect mutuel. Si vous vous êtes une personne dominatrice voici des idées pour punir votre soumis !
La privation verbale
Une manière simple de punir une personne soumise est la privation verbale. Le dominant peut interdire à l'esclave de parler pendant un certain temps ou lui permettre de ne répondre qu'à certaines questions. L'esclave est obligé de limiter sa communication et cela renforce sa soumission.
Exemple d'application : Le soumis a oublié de vouvoyez sa Maitresse. Comme punition BDSM, il est interdit de lui parler pendant 2 jours.
Bondage et restriction de la liberté de mouvement
Le bondage est une pratique BDSM très répandue et peut également être utilisé comme punition. Attachez votre soumis pour le priver de sa liberté de mouvement et créez-en lui un sentiment d'impuissance et de soumission. La dominatrice peut utiliser différents accessoires BDSM comme des menottes, des harnais, des cordes, un foulard etc.
Exemple d'application : le soumis est arrivé en retard au rendez-vous de sa Maîtresse. Comme punition, il est limité dans ses mouvements pendant 4 heures avec des cordes de bondage.
Les punitions physiques
Les punitions corporelles telles que la fessée sont une méthode classique pour punir un soumis. Elles peuvent aller de coups légers avec la main ou le martinet à des coups plus violents avec des paddles ou des cravaches (voir notre article sur les meilleurs accessoires pour donner la fessée). Fixez au préalable des limites claires et définissez un safeword afin de garantir la sécurité et le bien-être de tout le monde.
Exemple d'application : le soumis a désobéi, la dominatrice lui donne dix gifles et quinze coups de cravache.
Le contrôle de l'orgasme
Le contrôle de l'orgasme est une des pratiques BDSM préférées des femmes dominatrices. Celle-ci interdit au soumis de jouir ou lui permet d'avoir un orgasme qu'avec sa permission. Il peut se masturber mais n'a pas le doit d'éjaculer.
Exemple d'application : le soumis est sur le point de jouir et la dominatrice arrête tout. L'orgasme est ruiné, la tension sexuelle redescend et la frustration est au rendez-vous.
Les jeux de rôle et l'humiliation
Les jeux de rôle BDSM sont parfaits pour punir émotionnellement un homme soumis. La dominatrice peut demander à son esclave de se comporter comme une bonne ou d'être un animal de compagnie comme un chien. Des tâches et des interdictions humiliantes peuvent être imposées pour souligner son statut comme le fait d'uriner, de marcher à 4 pattes, d'emètre des sons, de porter une laisse avec un collier etc.
Exemple d'application : le soumis n'a pas fait la vaisselle de sa maîtresse. En guise de punition, il doit se mettre à quatre pattes en tenue de chien et aboyer à la fin de chacune de ses phrases.
Porter une cage de chasteté
En portant une cage à pénis, le soumis n'a pas la possibilité d'avoir une érection. C'est la dominatrice qui détient la clé de la cage de chasteté et qui peut le libérer à tout moment. La cage peut être portée sur une longue période et mettre le soumis dans un état de frustration et d'obéissance sexuelles permanentes.
Exemple : le soumis doit porter une cage de chasteté pendant 1 semaine, jour et nuit parce qu'il n'a pas bien nettoyer les pieds de sa maîtresse.
Les jeux de cire
Le but est de faire couler de la cire chaude sur le corps de l'esclave, ce qui peut être à la fois douloureux et excitant. Pour éviter les brulures, utilisez des bougies spéciales BDSM dont la température de fusion est inférieure aux bougies traditionnelles. Vous devez faire couler la cire, goutes à goutes, à au moins 30 cm au-dessus du corps et sur des zones non risquées comme les fesses, le dos, le bas du ventre.
Exemple d'application : pour repousser les capacités et les limites du soumis, la maîtresse peut faire couler de la cire chaude sur les parties sensibles de son corps comme les tétons, les parties génitales etc.
Faire des tâches humiliantes
En guise de punition, le soumis peut être placé dans des situations désagréables ou embarrassantes. Cela peut être le fait de porter des tenues en cuir en public, de se faire promener en laisse, d'être tout nu, d'effectuer certaines tâches de nettoyage etc. L'humiliation peut susciter une forte réaction émotionnelle chez ce dernier.
Exemple d'application : le soumis doit lécher les bottes de sa maîtresse dans la rue.
La privation sensorielle
Vous pouvez bandez les yeux de votre soumis pour lui obstruer la vue ou bien lui faire porter des bouchons d'oreille pour le rendre sourd. En perdant la notion de son environnement, chaque caresse, chaque coup, devient plus intense.
Exemple d'application : le soumis n'a pas été assez obéissant et lors des 5 prochaines sessions BDSM, il aura les yeux bandés.
L'ignorance
L'ignorance est une punition très sadique car elle joue sur la frustration et le sentiment de faiblesse. La dominatrice interdit à l'esclave de la regarder, de lui parler, de la contacter ou de la toucher. Ce dernier est confronté à un sentiment de rejet et de perte d'attention.
Exemple d'application : le soumis a menti en disant qu'il n'avait plus d'argent à donner à la maîtresse ce mois-ci. En guise de punition, il sera ignoré par la maîtresse pendant trois semaines.
Savoir récompenser son soumis après une punition
Pour que le châtiment BDSM se déroule dans un cadre sain, il faut savoir offrir une récompense à son soumis afin de favoriser son bien-être émotionnel et de maintenir un lien positif entre la dominatrice et le soumis.
Les récompenses peuvent prendre différentes formes et servent à donner à l'esclave de la reconnaissance et des encouragements.
- Les récompenses matérielles pourraient être, par exemple, des chaussettes portées, des sous-vêtements, des accessoires ou l'octroi de privilèges.
- Les récompenses immatérielles, en revanche, pourraient inclure des félicitations, un renforcement positif ou une attention spéciale de la part de la dominatrice.
Outre les récompenses, le suivi après séance est très important dans le BDSM. Il permet d'atténuer les éventuelles contraintes physiques et émotionnelles et de procurer au soumis un sentiment de sécurité. Il peut prendre différentes formes, en fonction des besoins. Cela peut être des mots doux, un câlin, offrir un verre d'eau, une crème apaisante, une écoute empathique, une discussion profonde etc.
Les récompenses et le suivi doivent être équilibrés par rapport à la punition. Ils aident à consolider le lien émotionnel et la confiance entre la dominatrice et soumis et contribuent à ce que ce dernier se sente soutenu et entouré. Les besoins et les limites de chacun doivent être respectés.